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Comment reconnaître une malfaçon maison et que faire?

3 • Fév • 2025 | Malfaçon

Lorsque l’on investit dans la construction ou la rénovation d’une maison, on s’attend à un travail bien fait, à une structure solide et à un intérieur impeccable. Pourtant, la réalité est parfois bien différente : fissures inquiétantes, infiltrations d’eau, carrelage mal posé, isolation défaillante… autant de signes révélateurs d’une malfaçon maison. Ces défauts de construction, souvent invisibles au premier regard, peuvent rapidement transformer un rêve immobilier en un véritable parcours du combattant.

Une malfaçon maison, c’est une anomalie résultant d’un défaut d’exécution des travaux, d’une négligence ou d’un non-respect des normes en vigueur. Si certaines erreurs restent esthétiques, d’autres peuvent compromettre la sécurité des occupants, entraîner des surcoûts imprévus et, dans les cas les plus graves, rendre le logement inhabitable.

Face à ces désagréments, identifier les malfaçons dès leur apparition est essentiel. Plus elles sont détectées tôt, plus il est facile d’obtenir réparation, que ce soit via la garantie de parfait achèvement, la garantie décennale ou une action en justice si nécessaire. Mais comment différencier une finition imparfaite d’une véritable malfaçon ? Quels recours engager lorsque les travaux sont mal exécutés ? Comment protéger son bien avant même la pose de la première pierre ?

Dans cet article, nous allons explorer en détail les différents types de malfaçons, les signes d’alerte à surveiller et les démarches à entreprendre pour faire valoir vos droits. Parce qu’un mur fissuré ne doit jamais être un mur infranchissable, Score Expertises vous accompagne pour que votre maison soit un véritable refuge, et non une source d’angoisse

Comment reconnaître une malfaçon maison ?

Une maison, c’est bien plus que quatre murs et un toit. C’est un investissement de toute une vie, un cocon où l’on se sent en sécurité. Mais lorsqu’une malfaçon maison s’invite dans l’équation, le rêve peut vite virer au cauchemar. De la fissure sournoise qui court le long du mur à l’isolation défaillante qui fait grimper la facture énergétique, les malfaçons prennent différentes formes. Savoir les identifier à temps, c’est éviter des réparations coûteuses et protéger son bien sur le long terme.

Les différents types de malfaçons

Les malfaçons structurelles : quand la maison menace de s’écrouler

Les malfaçons structurelles sont les plus graves car elles remettent en question la solidité de l’ouvrage. Elles concernent des éléments essentiels comme les fondations, les murs porteurs, la charpente et la dalle. Quelques signaux d’alerte :

  • Fissures profondes sur les murs, notamment en escalier, qui s’élargissent avec le temps. Une étude de l’ANIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement) estime que plus de 30 % des litiges en construction concernent des fissures.
  • Affaissement du sol ou du plafond, signe d’un problème de structure. Si vous sentez une pente en marchant, il y a urgence.
  • Portes et fenêtres qui ne ferment plus correctement, indiquant un tassement anormal du bâtiment.

Risque principal : Un effondrement partiel ou total, mettant en danger les occupants et nécessitant des réparations lourdes.

Les malfaçons esthétiques : quand la finition laisse à désirer

On pourrait penser que les malfaçons esthétiques sont secondaires. Pourtant, un mur mal peint ou un carrelage mal posé peuvent vite devenir des irritants du quotidien. Les défauts les plus courants incluent :

  • Peinture écaillée ou irrégulière, souvent causée par un mauvais traitement du support.
  • Carrelage mal aligné ou qui sonne creux, ce qui signifie qu’il finira par se décoller. Un carrelage mal posé peut réduire de 50 % sa durée de vie.
  • Joints de finition bâclés autour des fenêtres ou des sanitaires, favorisant les infiltrations d’eau et les moisissures.

Risque principal : Une dévalorisation du bien immobilier. Un acheteur potentiel identifiera immédiatement ces défauts et les utilisera pour négocier à la baisse.

Les malfaçons fonctionnelles : quand votre maison ne fonctionne pas comme prévu

Une maison doit être confortable et sécurisée. Si des malfaçons fonctionnelles apparaissent, c’est tout votre quotidien qui en pâtit :

  • Plomberie mal installée, causant des fuites invisibles qui peuvent générer des dégâts des eaux. En France, les fuites d’eau représentent près de 1 milliard de mètres cubes perdus chaque année (source : Eaufrance).
  • Électricité non conforme, avec des prises mal positionnées ou des circuits surchargés, augmentant le risque d’incendie domestique (plus de 50 000 incendies par an sont d’origine électrique, selon l’ONSE – Observatoire National de la Sécurité Électrique).
  • Isolation thermique insuffisante, entraînant une hausse de la facture de chauffage de 30 à 50 % selon l’Ademe.

Risque principal : Une surconsommation énergétique et des coûts imprévus qui plombent le budget des propriétaires.

Comment détecter une malfaçon ?

Inspection à l’œil nu : les signes d’alerte

Avant même de faire appel à un expert, il existe des signes visibles qui doivent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Les fissures et décollements sur les murs et plafonds.
  • L’humidité anormale (traces d’eau, moisissures, condensation excessive).
  • Les anomalies visibles sur les finitions (joints irréguliers, peinture mal appliquée).
  • Un sol qui sonne creux, indiquant un défaut d’adhérence du carrelage.
  • Des prises électriques mal fixées ou qui chauffent, signe d’un câblage douteux.

Un bon réflexe : photographier et noter chaque défaut dès la réception des travaux. Ces éléments serviront de preuve en cas de litige.

L’importance d’un diagnostic professionnel

Si un doute persiste, faire appel à un expert en bâtiment est indispensable. Ce spécialiste évalue la qualité de la construction et détecte les malfaçons que l’œil non averti ne perçoit pas.

Quand consulter un expert ?

  • Lors de la réception des travaux pour une inspection détaillée.
  • Si des anomalies apparaissent après l’emménagement.
  • En cas de litige avec le constructeur pour établir un rapport officiel.

Comment choisir le bon professionnel ?

  • Vérifiez ses qualifications et son expérience (ingénieur bâtiment, expert agréé).
  • Exigez un rapport détaillé et argumenté, mentionnant chaque malfaçon et les recours possibles.

Bon à savoir : Le coût d’une expertise varie entre 500 et 2 000 €, mais peut être couvert par une assurance dommages-ouvrage, qui est obligatoire pour tout maître d’ouvrage (loi Spinetta de 1978).

Que faire face à une malfaçon maison ?

Découvrir une malfaçon maison après la construction, c’est comme trouver un vice caché dans un contrat en petits caractères. Mais bonne nouvelle : la loi protège les propriétaires. Que le problème soit mineur ou grave, il existe des garanties légales et des recours efficaces pour obtenir réparation. L’important ? Agir vite et méthodiquement.

Connaître ses droits et les garanties légales

La législation française encadre strictement les travaux de construction pour éviter que les propriétaires ne se retrouvent démunis face aux malfaçons. Trois garanties principales permettent de se protéger.

La garantie de parfait achèvement : votre première ligne de défense

Durée : 1 an après la réception des travaux.

La garantie de parfait achèvement oblige le constructeur à corriger tous les défauts signalés, qu’ils soient apparents dès la livraison ou découverts dans l’année qui suit.

Comment l’activer ?
  • Signalez les malfaçons par courrier recommandé avec accusé de réception dans un délai d’un an après la réception des travaux.
  • Mentionnez précisément chaque défaut constaté et joignez des photos pour appuyer vos propos.
Le constructeur doit réparer dans quel délai ?

30 jours après votre signalement. S’il ne réagit pas, passez à l’étape suivante : mise en demeure.

Bon à savoir : Cette garantie couvre toutes les malfaçons, même les plus minimes. Un mur mal peint ? Un carrelage mal posé ? Le constructeur n’a pas le choix, il doit rectifier le tir !

La garantie biennale et la garantie décennale : vos alliées sur le long terme

La garantie biennale

  • Durée : 2 ans après la réception des travaux.
  • Couvre : Les équipements dissociables du bâti (portes, fenêtres, robinetterie, radiateurs, volets roulants).

La garantie décennale

  • Durée : 10 ans après la réception des travaux.
  • Couvre : Les malfaçons mettant en péril la solidité de la maison ou la rendant inhabitable (fondations instables, infiltrations majeures, affaissement de plancher).

Chiffre clé : 75 % des litiges en construction concernent des problèmes relevant de la garantie décennale (source : FFB, Fédération Française du Bâtiment).

Bon à savoir : Ces garanties sont obligatoires pour tout constructeur. Si l’entreprise ferme, son assurance prend le relais.

Les étapes pour faire valoir ses droits

Si une malfaçon maison apparaît, inutile de s’arracher les cheveux. Voici un plan d’action clair et efficace pour faire valoir vos droits.

Contacter l’entreprise responsable des travaux

Étape 1 : Envoyer une lettre de mise en demeure

📩 Modèle de lettre (à envoyer en recommandé avec accusé de réception) :

Objet : Mise en demeure – Malfaçons constatées

Madame, Monsieur,

Suite aux travaux réalisés à mon domicile situé [adresse], je constate plusieurs malfaçons :

  • [Décrire précisément chaque défaut avec photos à l’appui]

Conformément à la [garantie concernée], je vous mets en demeure d’effectuer les réparations nécessaires dans un délai de 30 jours, faute de quoi je serai contraint de saisir un expert et d’engager les recours nécessaires.

Dans l’attente de votre retour, veuillez agréer mes salutations distinguées.

[Votre nom et signature]

Délai de réponse du constructeur : Il a 30 jours pour répondre et proposer une solution. Sans réponse ? Passez à l’étape suivante.

Faire appel à un expert en bâtiment

Si le constructeur fait la sourde oreille, il est temps d’appeler un expert en bâtiment. Son rôle ? Évaluer les malfaçons, rédiger un rapport officiel et servir de preuve en cas de litige.

  • Coût d’une expertise bâtiment
  • Entre 500 et 2 000 € selon la complexité du dossier.
  • L’expertise peut être couverte par votre assurance dommages-ouvrage si vous en avez souscrit une (fortement recommandée en construction neuve).

Pourquoi un rapport d’expertise est essentiel ?

  • Il officialise les malfaçons et prouve que le constructeur est en faute.
  • Il peut être utilisé devant un tribunal si un recours judiciaire est nécessaire.

Bon à savoir : Score Expertises réalise des expertises détaillées et accompagne les propriétaires pour faire valoir leurs droits face aux malfaçons.

Saisir la justice en dernier recours

Si malgré les courriers et l’expertise, le constructeur ne bouge pas, la solution finale est la voie judiciaire.

Médiation ou tribunal ?

⚖ Option 1 : La médiation

  • Commission de conciliation de la DGCCRF : une solution rapide et gratuite.
  • Médiateur de la consommation : permet d’éviter un procès long et coûteux.

⚖ Option 2 : Le tribunal judiciaire

  • Si le préjudice est inférieur à 10 000 € → Saisine du tribunal de proximité
  • Si le préjudice est supérieur à 10 000 € → Saisine du tribunal judiciaire avec avocat obligatoire.

Délais d’un procès en cas de malfaçon maison

  • 6 à 24 mois selon la complexité du dossier.
  • Coût : entre 1 500 et 5 000 € selon les honoraires d’avocat et les frais annexes.

L’assurance dommages-ouvrage permet souvent d’accélérer le processus en indemnisant le propriétaire avant même la résolution du litige.

Choisir un constructeur fiable et sérieux

Un bon constructeur, c’est 50 % du travail bien fait. L’autre moitié ? Une surveillance rigoureuse et une bonne dose de vigilance. Voici comment s’assurer que celui à qui vous confiez votre maison ne vous laisse pas avec des fissures et des regrets.

Vérifier les références et les avis clients

Avant de signer, faites votre enquête ! Un constructeur peut promettre monts et merveilles sur son site, mais qu’en disent ceux qui ont déjà fait affaire avec lui ?

Comment évaluer un professionnel du bâtiment ?

  • Regardez les avis Google et sur les forums spécialisés. Un bon professionnel affiche au moins 4 étoiles avec des retours détaillés.
  • Consultez les références des anciens chantiers. N’hésitez pas à demander des photos et, si possible, à contacter d’anciens clients.
  • Vérifiez l’immatriculation à la Chambre des Métiers et du BTP. Un artisan non déclaré ? Fuyez.
  • Assurez-vous qu’il possède une assurance décennale valide. Une entreprise qui n’a pas cette garantie n’est pas fiable.

1 maison sur 2 présente des défauts à la livraison (source : UFC-Que Choisir). D’où l’importance de bien choisir son constructeur avant la pose du premier parpaing.

Lire attentivement le contrat de construction

Un contrat mal rédigé, c’est la porte ouverte aux malfaçons. Avant de signer, prenez le temps de lire chaque clause pour éviter les pièges.

Les clauses à surveiller de près :

  • Le prix total et les éventuelles révisions : Pas question de voir la facture gonfler sans raison.
  • Les délais de livraison : Un retard non justifié peut vous coûter cher (loyer supplémentaire, crédit en cours).
  • Les pénalités en cas de retard : Prévoyez une clause pour éviter d’être bloqué des mois sans recours.
  • Les assurances obligatoires : Le constructeur doit fournir une garantie décennale et une assurance dommages-ouvrage.

Astuce : Un bon constructeur ne rechigne pas à expliquer chaque point du contrat. S’il élude certaines questions, c’est mauvais signe.

Suivre le chantier pour éviter les mauvaises surprises

Même avec un bon constructeur, ne laissez pas votre maison se construire les yeux fermés. Un suivi régulier est la meilleure façon de détecter les malfaçons avant qu’il ne soit trop tard.

L’importance des visites régulières

Vous avez signé ? Félicitations, mais le travail ne fait que commencer. Pour éviter les déconvenues, prévoyez des visites régulières tout au long du chantier.

À surveiller à chaque étape :

  • Les fondations : Vérifiez que le terrain a bien été préparé et stabilisé. Une mauvaise base = un risque de fissures dès la première année.
  • L’élévation des murs : Assurez-vous que les matériaux utilisés correspondent à ceux prévus dans le contrat.
  • La toiture : Une charpente mal posée ou une isolation mal faite peuvent causer des infiltrations dès les premières pluies.
  • Les finitions : Des murs gondolés, des portes qui ne ferment pas, des joints mal faits ? Ne signez pas la réception tant que tout n’est pas parfait.

Chiffre clé : 70 % des propriétaires découvrent des malfaçons après la livraison, alors qu’un suivi régulier permettrait d’en éviter plus de la moitié (source : FFB).

Faire appel à un maître d’œuvre ou un expert indépendant

Vous n’êtes pas expert en bâtiment ? C’est normal. Mais si vous ne voulez pas que le constructeur profite de votre manque de connaissances, faites appel à un professionnel indépendant.

Pourquoi engager un maître d’œuvre ou un expert bâtiment ?

  • Il contrôle la conformité des travaux à chaque étape.
  • Il repère les malfaçons invisibles à l’œil nu.
  • Il vous représente face au constructeur en cas de litige.
  • Il rédige des rapports officiels utilisables en justice si nécessaire.

Coût moyen d’un accompagnement par un expert bâtiment : Entre 1 000 et 3 000 €, mais peut vous éviter des réparations bien plus coûteuses en cas de malfaçons graves.

Mieux vaut prévenir que réparer

Une malfaçon maison, ça ne s’improvise pas. Mais la vigilance non plus. Si vous voulez éviter les erreurs avant qu’elles ne soient coulées dans le béton, suivez ces étapes :

  • Choisissez un constructeur fiable et vérifiez ses références.
  • Lisez le contrat ligne par ligne avant de signer.
  • Surveillez chaque phase du chantier pour éviter les malfaçons.
  • Faites appel à un expert indépendant pour un regard neutre et professionnel.

Conclusion : Ne laissez pas la malfaçon s’inviter chez vous

Une malfaçon maison, ce n’est pas juste un défaut de construction. C’est un stress, une perte de temps et un gouffre financier. Pourtant, avec les bons réflexes, il est possible d’éviter le pire et de protéger son bien.

  • Identifiez les malfaçons rapidement : fissures, infiltrations, isolation défaillante… ne laissez rien passer. Un défaut repéré tôt est un problème évité demain.
  • Connaissez vos droits : garantie de parfait achèvement (1 an), garantie biennale (2 ans), garantie décennale (10 ans). Le constructeur est responsable, faites-le savoir.
  • Agissez sans attendre : courrier recommandé, expertise, recours juridiques si nécessaire. Ne laissez pas traîner, chaque jour compte.

Un chiffre à retenir : plus de 70 % des litiges en construction sont dus à des malfaçons non signalées à temps (source : UFC-Que Choisir). Ne laissez pas votre maison se fissurer sous vos yeux.

La vigilance, votre meilleure protection

Une maison bien construite, c’est avant tout un chantier bien surveillé. Ne faites pas aveuglément confiance.

  • Visitez régulièrement le chantier et vérifiez chaque étape.
  • Lisez les contrats avant de signer pour éviter les clauses piégeuses.
  • Choisissez un constructeur fiable en vous basant sur des références solides.

Un constructeur qui refuse les visites ou élude les questions est rarement un bon signe. Un bon professionnel n’a rien à cacher.

Ne laissez pas le hasard décider de la qualité de votre maison

Construire ou rénover une maison, c’est un projet de vie. Mais un défaut de construction peut transformer ce rêve en cauchemar. Heureusement, vous avez le pouvoir d’agir.

  • Anticipez les risques en choisissant les bons prestataires.
  • Vérifiez, contrôlez et n’hésitez pas à demander des comptes.
  • Faites appel à un expert bâtiment pour sécuriser votre investissement.

Chez Score Expertises, nous accompagnons les propriétaires avant, pendant et après la construction pour détecter les malfaçons et faire valoir leurs droits. Parce qu’une maison doit être un lieu de sérénité, pas une source de stresse.

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